Sergio Ceccanti : une playlist et une interview pour « Leave the past, don’t look behind »

lundi 8 décembre 2025, par Franco Onweb

Il y a un an, le label Milano Records sortait une merveille de premier album signé Sergio Ceccanti ! Une petite pépite musicale qui m’avait emballé. Pour ceux qui s’intéressent au rock français, et plus particulièrement au rock niçois, Sergio Ceccanti n’est pas un inconnu : il a promené sa basse aux côtés des excellents Warmababies, Groovers et autres Rodeurs, des groupes qui ont marqué la scène rock de leur empreinte.

Alors qu’il sort son deuxième album, « Leave the past, don’t look behind », j’ai voulu en savoir plus sur les goûts et les influences de ce musicien discret. Je lui ai donc proposé de répondre à quelques questions, mais aussi de nous partager une playlist reflétant ses inspirations. On y retrouvera les Byrds, les Beatles, Wilco, Teenage Fanclub et The Lemon Twigs, pour coller à notre époque !

Foncez écouter cet artiste que je ne saurais trop vous recommander.

Tu as sorti il y a un ans un premier album. Que s’est-il passé depuis la sortie ?

Mon premier album est sorti il y a tout juste un an sur le label de Grégoire Garrigues, Milano Records. Il a reçu un très bon accueil critique. À la suite de cela, Kool Kat Musik, un label américain, m’a contacté pour une sortie outre-Atlantique fin 2024. Ce qui m’a offert davantage de visibilité et pas mal de passages sur des radios internet aux États-Unis. C’est pour moi une grande fierté et une vraie source de motivation.

As-tu pu jouer ?

Jouer mes morceaux sur scène n’a jamais été l’objectif mais je me produis de temps à autre avec différentes formations.

Sergio Ceccanti en concert
Droits réservés

Tu sors un nouvel album « Leave the past, don’t look behind ». Tu l’as fait où et avec qui ?

Comme le premier, il a été réalisé avec Grégoire Garrigues. J’ai confié les parties de basse à mon « collaborateur » de toujours, Olivier « Bratch » Nemejanski (Bratchmen, Groovers, Warmbabies, etc.) et les batteries à l’excellent Iann Assueid.

Est-ce que tes influences ont évolué ?

Absolument pas ! Toujours les mêmes vieilleries !

Est-ce toi qui a tout écrit et composé ?

Oui, à l’exception d’un titre co-écrit avec Bratch, un morceau des Warmbabies que j’ai retravaillé façon Zombies, « You don’t really care ».

Peut-on espérer te voir sur scène ?

Il y a peu de chances, mais on ne sait jamais.

Comment peut-on se procurer le disque ?

Via Milano Records, Bandcamp, et, je l’espère, sur Kool Kat Musik en janvier 2026.

Quels sont tes projets ?

Mes projets dépendront un peu de l’accueil de ce deuxième LP.
J’ai pas mal de morceaux en réserve, que j’enregistrerai… ou pas.

La Playlist

Une face B des Beatles, « Rain » sortie en 1966, un titre peut-être un peu moins connu que les standards du groupe, la partie de basse est phénoménale tout comme la batterie :

Elliott Smith « A fond farewell »  : Un titre extrait de l’album sorti après sa mort. Génie sous-estimé, ses compos sont d’une tristesse infinie et la voix est mélancolique au possible. Superbe, à redécouvrir :

Les Byrds « Eight Miles High », 1966, un son unique, rien à ajouter :

Teenage Fanclub « I don’t want control of you », titre magnifique. J’adorais ce groupe… sans Gerard Love c’est quand même beaucoup moins intéressant :

Wilco « Outtasite, outta mind », parce que Jeff Tweedy !! :

You Am I « Trike ». Montez le son, ce titre déchire !! Un petit côté Jam du début dans l’énergie :

Undertones « You’ve got my number », super titre, super groupe et toujours très bon. Si ils passent près de chez vous, n’hésitez pas :

Une petite nouveauté pop quand même The Lemon Twigs « I’ve got a broken heart », les frères D’Addario sont tout simplement géniaux, y’a pas mieux en ce moment ! :

https://www.milano-records.com/sergio-ceccanti.html
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