Pouvez-vous présenter le groupe et ses membres ?
Red Rowen & The Madchester est né il y a trois ans, sous l’influence du groupe Lithium qui a écumé les scènes, bars et pubs de la région pendant plus de dix ans.
Le groupe est formé de Red Rowen, chanteur, auteur, compositeur et guitariste, Jérôme « Chester » Ollitrault, batteur. Marc « Chester » Lancieaux bassiste, Manu « Chester » Castillo, Guitariste lead, chœurs, Harmonica, mandoline.
Quels sont vos parcours musicaux respectifs ?
Red Rowen : Trois groupes depuis mes débuts, il y a plus de trente ans : Vox-All, Lithium et Red Rowen…
Marc Lancieaux : Kiev, The Obvious et Lithium
Jérôme Ollitrault : Lithium, Red Rowen & the Madchester
Manu Castillo : Wundezrbach, La Souris Déglinguée, Tio Manuel etc…
Comment s’est formé le groupe ?
Le groupe s’est formé, suite aux départs successifs du bassiste et du clavier avant la pandémie en raison du rythme des concerts, trop nombreux. Suite à une annonce, Marc, le bassiste, nous a répondu et son jeu très rock a bien accroché avec celui de Jérôme, le batteur. Ensuite, en raison du départ de notre ancien guitariste pour la Martinique, Manu l’a remplacé sur quelques concerts et ayant pris plaisir à jouer avec nous, cela s’est fait naturellement.
Comment a-t-il évolué ?
Le groupe est passé au fur et à mesure de son existence d’un format pop/rock à un son plus noisy/rock, avec quelques touches pop pour les mélodies…
Pourquoi ce nom ?
Le nom vient de mon passé musical et de la scène de Manchester de la fin des années 80, début des années 90. Red Rowen, c’est New Order à l’envers et Madchester, c’est le courant musical dont les Happy Mondays et les Stone Roses ont émergé.
Quelles étaient vos influences au début du groupe ?
Mes influences viennent de la scène des années 80 et 90, comme The Jesus And Mary Chain, The House of Love, Noir Désir, Bashung, Oasis, R.E.M., The Dandy Warhols et les Black Rebel Motorcycle Club ainsi que les Black Angels…
Comment définiriez-vous votre musique ?
Je définirais notre musique de « NoisyPopRockBlues » qui peut faire danser les foules.
Avez-vous beaucoup joué depuis vos débuts ?
Depuis trois ans nous avons fait plus de 150 concerts, soit en électrique, soit en acoustique dans des endroits très éclectiques…
Quelles ont été les dates les plus importantes du groupe pour les concerts ?
Les dates les plus importantes en terme de notoriété sont « La Bouzille de Fou » (Binic), « Festival ART Rock, en OFF), Festival « Les Champs Son’ic » (Lantic), Première partie des « Ramoneurs de Menhir » Rennes, Festival « Folies en Baie » (Hillion), etc…
Et pour le plaisir, nous jouons pour faire de la scène, tout simplement... Nous avons de très bons souvenirs dans des petits lieux où l’échange avec le public fut magique.
Nous sommes très impatients de faire découvrir notre univers à « La Dame de Canton » à Paris au mois de mai pour la sortie de notre premier album.
Vous sortez un album éponyme : vous l’avez fait où et avec qui ?
Nous avons enregistré cet album à Paname, au Studio Garage #2, avec l’ingé son Bernard Natier. Superbe équipe autour de nous et tout ça nous le devons à Manu, notre guitariste lead. Nous avons aussi tourné un clip « Motorhigh » avec le réalisateur Jo Pinto Maya (Dominic Sonic, Tio Manuel, entre autre…)
A l’écoute de l’album, on entend que les guitares sont mises en avant c’est un choix délibéré ?
Le son des guitares est très important pour moi, c’est ma culture et un désir de nous rapprocher des groupes shoegaze comme Ride ou My Bloody Valentime.
L’album a des morceaux très rock, limite punk, comme « Motorhigh », « Babylon » ou encore « Wonder Woman » qui oscillent avec des morceaux plus folk, voire blues comme « The Other Side » ou « Dance With Me ». Vous assumez cette dualité de genre ?
J’assume complètement mes dualités, j’en suis nourri depuis tellement d’années et surtout je suis si limité en musique que je ne peux reproduire tout ce qu’il y a dans ma tête. J’aime aussi bien un groupe comme Depeche Mode, pour les mélodies et ses sons électroniques, ou encore New Order, que les groupes à guitares comme Nirvana…
Qui écrit et qui compose ?
J’écris les paroles ainsi que la musique, j’apporte des suites d’accords avec des mélodies et, avec le reste du groupe, on peaufine les morceaux, car ils possèdent une technique musicale et un savoir plus conventionnels. Je n’ai pas le niveau, je me sens comme un imposteur dans l’écriture, la composition et l’interprétation.
Vous êtes Bretons, qu’est-ce qu’il y a de celtique dans votre musique … s’il y en a ?
Il n’y a aucune influence celtique dans ma musique, on a joué sur « Outlander » à essayer de faire voyager les gens et d’après les retours, ça a l’air de marcher…
Comment se procurer votre disque ?
Le disque est disponible en CD et Vinyle à partir du 19 avril dans toutes les FNAC, les bons disquaires et à nos concerts.
Quels sont vos projets ?
Les projets sont de continuer à se produire sur scène et pourquoi pas un 45T avec une nouvelle chanson, parce que je voudrais bien mettre « Sous Ton Silence » en face B (elle n’a pas été retenue pour l’album). Enregistrer un autre album au studio « Kerwas » qui est un lieu magnifique et magique tenu par des passionnés du son analogique.
Le mot de la fin !
Pour terminer, je tiens à remercier mes musiciens pour tout l’apport technique et humain ainsi que le public qui nous suit depuis très longtemps. Nous espérons que l’accueil de notre album sera positif et que nous allons pouvoir en faire la promotion le plus longtemps possible. Merci à tous…