Qui êtes-vous ?
Le groupe PERFECTO !
Présentez-vous, musicien par musicien.
Toni Rizzotti : chant lead et synthé
Mathieu Dottel : guitare et chœurs
Miguel Novais : guitare et chœurs
Jiu Gebenholtz : Basse
Romain Sauvageaon : Batterie
Pourquoi ce nom Perfecto ?
Le « Perfecto », c’est le blouson du rockeur par excellence, c’est l’emblème du rock. Pour nous qui voulions rendre hommage à cette musique, quoi de plus symbolique ?
Quel a été votre parcours pour chacun de vous ?
Toni : j’ai commencé vers 1996 avec du hardcore, Murdock, 1 EP. Ensuite, une grande aventure avec Enhancer pendant plus de 10 ans, 4 albums. Vers 2010, on a monté Die on monday (avec Ben Rubin Aqme), 1 album.
Après ça, je n’ai plus fait de musique que pour moi, jusqu’à ce que Mat et Miguel me proposent de chanter dans Perfecto.
Mat : autodidacte guitare/chant depuis 1992. Mon premier groupe a été Kwamis, avec mes potes de lycée. Ensuite, j’ai joué dans Gogol Premier (french punk legend) puis intégré la Team Nowhere au sein du groupe Wunjo. Depuis 2007, j’ai créé Bukowski. Nous avons joué dans de multiples pays et été élu « meilleur groupe de l’année » en 2011 par Ouï fm. Mon dernier projet est Perfecto.
Jiu : c’est sur les bancs de la fac de musicologie que j’ai décidé de me consacrer à la musique d’ une manière professionnelle en étudiant et en intégrant diverses formations en jazz, variétés et métal. Plus tard, je me suis intéressé à d’autres styles comme la musique des Caraïbes, le tzigane, le jazz manouche et la fusion. Lecture et adaptation m’ont bien servis.
Romain : j’ai été médaille d’or du conservatoire puis j’ai obtenu un premier prix supérieur à l’école Agostini de Paris. J’ai joué avec de nombreux artistes avant d’intégrer les groupes Bukowski et Perfecto. Quant à Miguel, il a commencé son parcours musical avec Perfecto.
Quand le groupe a-t-il commencé et à quelle occasion ?
Le groupe a été créé en 2017, sur un malentendu après une soirée arrosée, par Miguel et Mat. Les choses ont pris énormément d’ampleur après l’intégration de Toni, Romain et Jiu, musiciens chevronnés de la scène française. Depuis, on se développe avec détermination pour atteindre nos rêves.
Quelles étaient vos influences à la base du groupe ?
Au début, les influences étaient plutôt 90’s, grunge/garage rock.
Après l’arrivée de Toni et de Jiu, le projet a pris une teinte beaucoup plus soul, 70’s, influencée par Supertramp, Sam Cook, The Beatles ou encore The last Shadow Puppets pour les influences les plus récentes. Suite à cela, le groupe a enfin trouvé sa voie.
Quelles ont été les dates de concert importantes ?
Toni : un concert au théâtre Simone Signoret à Conflans-Sainte-Honorine, à la sortie du covid. C’est avant tout un théâtre dans lequel des amis à nous travaillent (nous y travaillons d’ailleurs nous-mêmes de temps en temps) et ils nous ont beaucoup aidés, sur de nombreux aspects, pour faire avancer le groupe. Et c’est également le soir où nous avons rencontré Thierry Gourdon qui nous a proposé de nous signer chez MusikO_eye après nous avoir vus pour la 1re fois !
Dernièrement, nous avons aussi fait deux concerts qui étaient vraiment biens : au Forum de Vauréal et au Supersonic à Paris ; c’était pour la sortie de notre album, super ambiance.
Vous sortez un premier album, « Quasar Of Love » : vous l’avez fait où et avec qui ?
Nous avons enregistré cet album au Studio de la Tour fine, à Herblay, avec Vincent Thermidor.
Le mastering, lui, a été réalisé par Raphaël Jonin au studio J Raph Ing.
Pourquoi ce titre ?
Un quasar est l’objet le plus lumineux de l’univers mais il est aussi très rare, « Quasar Of Love » c’est une métaphore pour exprimer le fait que l’amour est une chose extrêmement puissante, mais tout aussi rare.
Votre disque repose sur un concept : l’histoire de Bobby Blackheart. Pouvez-vous expliquer cette histoire ?
C’est donc l’histoire de Bobby Blackheart, célèbre crooner intergalactique du 31e siècle, qui, arrivé au sommet de sa carrière, constate que le sujet majeur de son répertoire, à savoir l’amour, n’existe en fait plus vraiment. Bobby, déçu et découragé par ses congénères, ne se voit plus chanter ses love-songs et se retire de la lumière des projecteurs. Après une période de dépression et de découragement, Bobby ne veut pas se laisser abattre et se met à la recherche de cet amour perdu.
Pourriez-vous décrire le disque, musicalement parlant ?
Il est la synthèse d’énormément d’influences, de références communes aux membres du groupe,
C’est une sorte de « best-of » post digestion de 40 ans de rock, avec une vision, un son et un style plus actuels.
Musicalement parlant, on a voulu faire de la musique à tiroirs, à émotions. Il fallait que ce soit visuel, comme une BO de film. On en a fignolé les structures, les arrangements. On voulait que ce soit à la limite de la grandiloquence. On a essayé de se mettre dans la peau des grands noms du rock qui nous ont influencés.
En écoutant l’album, on trouve beaucoup d’ambiances différentes mais globalement c’est du rock ! Êtes-vous d’accord ?
Bien sûr que c’en est !
Qui a composé et qui écrit les morceaux ?
La composition part souvent d’idées de Mat et Toni. On ramène ça en répète puis Romain, Miguel et Jiu apportent leur « touch ». Dans l’ensemble, c’est plutôt fluide, on aime faire de la musique ensemble, on aime les mêmes choses, ça va vite. Pour ce qui est des textes, c’est Toni qui les écrit.
Les textes : d’où vient l’inspiration ?
Toni : j’écris depuis le lycée. Des poèmes au début, puis du rap, puis du rock. J’adore ça !
ça peut venir de n’importe où : d’expériences vécues, d’un truc dans un film ou encore d’une phrase dans un livre.
De quoi parlent-ils ?
Toni : en général, j’écris essentiellement sur les thèmes habituels de la musique : l’amour, le temps, l’absurdité des hommes, la beauté, la laideur, l’immensité de l’inconnu… Ces choses-là.
Comment se procurer le disque ?
On peut se le procurer sur le site de notre label MusikO-eye . Vous pourrez aussi commander un pack comprenant : le cd, un badge et une photo signée par le groupe.
Et sinon sur toutes les plates-formes de streaming et chez les disquaires.
Quels sont vos projets ?
Enregistrer notre deuxième album (qui est déjà composé ! ), faire un max de concerts, faire découvrir notre musique au plus grand nombre.
Le mot de la fin : vous pouvez dire ce que vous voulez
Aimez-vous bordel !!
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