Comment est né cet album ?
C’est un album de Noël qui est venu pendant le confinement. J’avais proposé à une amie de faire quelques chansons pour elle. On devait le faire chez Yann Ollivier. Mais elle s’est cassée le pouce. Comme j’avais déjà retenu le studio je me suis dit que j’allais y aller pour enregistrer quelques chansons de Noël.
Dans la traduction Anglo Saxonne c’est très important ?
Oui, les chansons de noël chez les Anglo saxons, c’est même touchant.
Tu avais en tête les titres qui avaient été enregistrés dans les années soixante comme les Beach boys ou Phil Spector ?
Je suis fan de ces artistes. Je savais que pleins de groupes avaient fait ça dans les années soixante mais aujourd’hui il y en a moins sauf Mariah Carey… Faire un album complet, avec que des chansons originales c’est très nouveau : les autres disques de Noël sont souvent que des reprises.
On parle de Yann Ollivier ?
C’est un copain qui habite à la campagne. Il était notre roadie avec mon groupe Dewaere. Il m’avait demandé de faire des paroles pour son projet perso… On est devenu vraiment amis quand je suis allé chez lui, enregistré des paroles sur sa musique.
Vous avez tout fait à deux ?
Oui, chez lui.
C’est un disque plus acoustique que tes anciennes productions ?
Oui, chaque morceau a été composé et enregistré en moins de deux heures. Ça a été très rapide. On n’avait pas beaucoup de temps et on voulait le faire le plus vite possible.
C’est un album de saison ?
Oui, bien sûr : toutes les paroles parlent de Noël. Les mélodies ne sont pas forcément liées à l’esprit de noël mais il peut y avoir quelques recoupements.
Les textes sont aussi très importants : c’est du deuxième degré avec beaucoup d’humour.
Oui, c’est du deuxième degré : j’ai beaucoup mal avec le premier degré sauf quand c’est très sincère. Il y a des phrases que j’ai chanté en yaourt pour trouver des paroles après et bien il y a des passages où c’est resté. Il y a des phrases qui n’ont aucun sens (rires).
Tu vas monter sur scène avec ce disque ?
Oui, ce n’était pas le but mais avec Yan et un autre musicien Elouan Jégat, on a monté un live à trois en respectant le côté Lo-Fi pour un concert de 45 minutes.
Quel était ton but en enregistrant ce disque ?
M’amuser ! Je voulais surtout créer et dans mes autres projets tout est très organisé, très carré mais avec le confinement j’ai pu écrire et composer au moins 200 chansons. J’avais cette énergie de création parce que j’avais le temps.
Tu n’arrêtes pas de sortir des disques avec tes différents projets ?
J’ai beaucoup de chansons d’avance et dès que j’ai un moment je concrétise. J’ai des mélodies et des bouts de mélodies que j’arrange après sur différentes bandes, si ça vaut le coup.
Ton disque sort sur Upton Park ?
C’est un label originaire de Brest qui a eu du succès avec Matmatah et qui continue à sortir des disques surtout de musiciens bretons, notamment ceux de Yann Ollivier et de Elouan Jégat.
C’est un disque de copains où l’on pourrait chanter avec des potes le soir de noël ?
J’aimerais beaucoup que des gens reprennent mes chansons mais je ne crois pas que cela arrivera un jour (rires).
C’est un album de plaisir ?
Oui, il n’y a aucune prétention (rires). En France la musique de noël n’a pas beaucoup d’importance, chez moi en Australie on a le droit d’écouter tous ces disques de noël fait par de grandes rock stars. Ce serait bien si cette tradition arrivait en France…
Quels sont tes projets ?
On va faire des concerts à Paris au Zorba le 14 décembre, le 15 décembre on enregistre pour Fip à Paris. On va aussi jouer dans un bar à Rennes le 8 décembre.
Tu vas faire une mini tournée ?
Oui, en décembre parce qu’après le 26 décembre c’est terminé (rires). Mais on pourra repartir, si on peut, en tournée en décembre l’année prochaine.
Tu veux dire quoi pour Noël ?
Bonnes fêtes, acheter l’album sinon tu seras sur la liste « naughty » du père Noël !