Four Tops - I just can’t get you out of my mind :
Je pensais bien connaître la soul du début des 70s, notamment celle de Tamla Motown mais j’étais complètement passé à côté de cet album merveilleux des Four Tops – Main Street People - datant de 1973, découvert par hasard chez un disquaire en Suède. J’ai eu un coup de foudre pour cet disque et en particulier pour « I just can’t get you out of my mind » : son énergie, ses harmonies, ses cordes, ce break de vibraphone et surtout cette ligne de basse – par le fabuleux Wilton Felder, également saxophoniste - que je conseille vivement d’écouter au casque !
Mavis Staple - A House is not home :
Un morceau de Burt Bacharach que j’ai beaucoup travaillé au piano, avec une suite d’accords merveilleuse. Je peux confesser que j’ai réutilisé quelques plans pour deux des morceaux de l’album « Our wins, our strengths, our crimes » et « We were bound to meet ». Il existe d’innombrables versions de ce titre et j’ai un penchant pour cette version plus Soul et fragile par Mavis Staples. Le texte de Hal David est incroyable… cette fin « When I climb the stairs and turn the key, Darling please be there, still in love with me ».
Steve Flanagan - I Need to Be Loved so Bad :
Un titre de Northern Soul assez obscur je crois et que j’adore. Tout y est : groove imparable, tambourin, basse ronflante, cuivres chatoyants, choeurs impeccables.... et quel chanteur ! Il y a un changement de tonalité vers la fin du morceau qui j’ai réutilisé pour le titre « We were bound to meet ».
The Raspberries – I wanna be with you :
Power pop parfaite ! J’aime tout ici : l’intro avec cette note tenue et les powers chords, le chant d’Eric Carmen (auteur du méga-tube « All by myself ») clairement inspiré par celui de Steve Marriott des Small Faces, les claps et les harmonies. Le pont est presque surprenant, décalé, avec ces cuivres discrets et ses accords plus riches qu’il n’y paraît. On reprend ce titre avec The Last Time, le groupe de covers originaire de l’île d’Yeu dans lequel j’officie.
Harold Melvin & the Blue Notes - The love I lost :
La classe totale. Cette intro au Wurlitzer, ce plan de guitare, cette rythmique puissante et ces harmonies ! Tendy Pendergrass chante comme un dieu, indémodable. L’apogée du « Philly Sound »....quelle expérience ce devait être d’assister à ces émissions de « Soul Train » !
Nick Lowe – Cruel to be kind :
La connection Costello bien entend. J’ai beaucoup écouté et joué ce morceau pendant l’enregistrement du disque. J’ai lu qu’il a été inspiré musicalement par "The love I lost" le morceau précédemment cité : Nick Lowe comme beaucoup de ses contemporains connaissaient bien « sa » soul music !
The Colourfield – Thinking of you :
La disparition de Terry Hall m’a vraiment affecté. Quel homme, quel parcours : The Specials, Fun Boy Three et donc The Colorfields. Ce titre représente clairement une partie de ce que j’essaie de faire, une pop teintée de Soul voire de Bossa ici. Et dans ce cas, avec une chanteuse, comme je peux le faire avec mes amies Susanne Shields ou Gabriela Giacoman (French Boutik)
Dusty Springfield - I Can’t Wait Until I See My Baby’s Face :
J’ai eu une grosse période Dusty, suite à la sortie d’une compilation incroyable reprenant des titres Soul en 2022. Voix parfaite, sans effort, groove imparable et ces flûtes, ces cuivres, ces cordes, ce vibraphone ! Elle réussit à donner sa propre marque à des standards Soul en les amenant ailleurs. Essayez de ne pas taper du pied sur ce titre.
Ennio Morricone - Ennio Morricone - Nascosta nell’Ombra
Je commence doucement à écouter des compositeurs de musique de films. La petite participation à l’album « Kino Music » de Pierre-Daven Keller a été un déclencheur, ce dernier m’avait fait des compilations de Morricone il y a des années... Je ne connaissais que les standards du maître, moins les titres plus funky, comme ici, vraiment excellent. Et quelle production !
The Jam - Thick as thieves
Encore et toujours The Jam, bien entendu. Pas un mois sans que j’écoute le groupe de Paul Weller, notamment l’album « Setting sons ». Pour l’introduction du titre « Love on the barricades » (en duo avec Gabriela Giacoman) qui ouvre la face B de ce dernier album, j’ai demandé à l’excellent Guillaume Glain de reproduire l’intro de « Thick as thieves ».
https://www.milano-records.com/popincourt.html