Pouvez-vous présenter les membres du groupe ?
Audrey : Bonjour, alors il y a Fabien à la batterie, Aurélien à la basse, Florian aux claviers, Lucas à la guitare et moi même, Audrey, au chant.
Quels sont vos parcours musicaux respectifs ?
Lucas : Nous sommes tous musiciens professionnels depuis quelques années et avons donc engrangé beaucoup d’expériences musicales au sein de diverses formations, allant du rock au jazz en passant par le blues ou encore le reggae ; donc, je dirais, un parcours plutôt très éclectique !
Comment s’est formé le groupe ? Quelles ont été ses grandes étapes ?
Audrey : Le groupe s’est créé autour de Lucas et moi-même. Nous jouions ensemble depuis quelques années et avions ce projet dans un coin de notre tête depuis un certain temps déjà. Nous avons ensuite fait appel à Fabien avec qui nous jouions également dans un autre projet. Puis, est venu le tour d’Aurélien et Florian, avec qui je joue depuis 4 ans.
Quelles étaient vos influences au début du groupe ?
Audrey : Nous n’avons pas eu d’influences au début du groupe à proprement parler, elles sont en nous depuis bien plus longtemps. Personnellement, j’ai toujours aimé les artistes Soul des années 60/70 et même Jazz des années 50. Lucas quand à lui, a toujours été branché rock et de ces mêmes années d’ailleurs !
Vous êtes très attachés au rock des seventies, pourquoi ?
Lucas : C’est un tout, il y a la musique bien sûr mais aussi un certain sens de l’esthétique, visuelle comme musicale. Il n’y avait pas encore trop d’électronique à ce moment-là, les sons de claviers étaient très organiques, les guitares branchées dans de bons vieux amplis à lampes, on ne pouvait pas encore tout reprendre exactement comme on le voulait en studio et ce tout, fait que l’on ressent une certaine chaleur dans le son mais aussi une certaine immédiateté et magie dans les compositions. Tout cela nous parle.
Quelle est l’importance de l’image pour vous ?
Audrey : Nous ne pouvons pas nier que nous vivons dans un monde d’images. Les écrans sont omniprésents, à commencer par notre poche, avec nos téléphones et il est donc difficile de ne pas vivre avec son temps… Soigner ses visuels est d’autant plus important lorsque l’on est artiste car cela véhicule une image, des idées, un univers…
De quels groupes êtes-vous proches musicalement ?
Lucas : Difficile à dire, il y en aurait beaucoup, de par certains aspects. Je ne sais pas si nous sommes proches musicalement parlant mais nous aimons beaucoup Jimi Hendrix, Led Zeppelin, Janis Joplin, Aretha Franklin, Etta James ou encore The Doors. Dans les plus modernes, on pourrait citer Rage Against The Machine, Jack White, The Hives, Rival Sons, Vintage Trouble…
Pourquoi ce nom ?
Audrey : Tout est parti d’un surnom que l’on me donnait lorsque j’étais plus jeune, des amies de classe me surnommaient « Odette », qui s’est finalement transformé en « Little Odetta ». Nous trouvions aussi le parallèle amusant avec « Little Odessa », le quartier Ukrainien de New-York ! Une ville que nous n’avons toujours pas eu l’occasion de visiter d’ailleurs. Et puis graphiquement et phonétiquement parlant, nous trouvions intéressant le fait d’avoir quatre « T ».
Comment cela se passe-t-il sur scène ?
Lucas : On branche, 3-4 et c’est parti ! Plus « sérieusement », c’est une question de partage et d’énergie entre nous et avec le public…
Vous sortez un premier album, pouvez-vous le présenter ?
Audrey : C’est effectivement notre tout premier album éponyme « Little Odetta ». Cet album a été longuement mûri pour aboutir à ces 11 titres. Dans un premier temps, Lucas et moi-même, avons fait des maquettes et ensuite, nous avons énormément répété afin de peaufiner les arrangements tous ensemble.
Vous l’avez fait où et avec qui ?
Lucas : Nous l’avons enregistré chez Frédéric Jaillard, qui est un ami. C’est un musicien multi-instrumentiste de grand talent qui a collaboré avec beaucoup d’artistes comme Thomas Dutronc, Imelda May, Feu ! Chatterton ou encore Kimberose… C’est toujours un grand plaisir d’enregistrer chez lui car on s’y sent bien ; c’est un petit studio très chaleureux, un vrai cocon en somme !
Qui compose et qui écrit les textes ?
Audrey : Moi-même pour les textes, et nous composons ensemble avec Lucas.
Avez-vous déjà eu l’occasion de présenter votre album sur scène ?
Audrey : Oui, bien sûr ! Malheureusement que deux fois pour le moment, en raison de la crise sanitaire actuelle que nous connaissons tous. Heureusement, nous allons rattraper tout ça et plutôt deux fois qu’une ! Voici, d’ailleurs quelques dates à venir :
- le 2 avril 2022 à La Traverse (Cléon) en première partie des Quireboys
- le 7 mai 2022 au Gouvy (Freyming-Merlebach) en compagnie des Datcha Mandala
- le 8 mai 2022 au Brin de Zinc (Barberaz)
Et bien d’autres à venir !
Comment peut-on se procurer vos disques ?
Sur toutes les plateformes bien sûr mais le plus simple est via notre page Bandcamp
Que pensez-vous de la situation actuelle, où la culture est mise au silence ?
Lucas : Bien vaste question mais d’une manière générale, nous trouvons cette situation plutôt absurde, tout du moins, les mesures qui sont prises. En effet, les gestes barrières ne sont réellement applicables nulle part, que ce soit dans un métro, un bureau, un meeting politique comme dans une salle de concert…
Quels sont vos projets ?
Audrey : Des concerts partout et tout le temps ! En France comme à l’étranger ! Bref, tourner un maximum. Nous sommes impatients de faire découvrir notre univers et aller à la rencontre du public.
Votre avis sur internet et les réseaux sociaux ?
Lucas : Bien utilisés, ce sont de superbes plateformes pour nous musiciens mais, comme pour tout, les réseaux ont aussi leurs « travers ». Maintenant, je dirais que le plus effrayant, à notre échelle de musiciens bien sûr, c’est de voir comment la musique est consommée. Les trois-quarts des gens, surtout les générations actuelles, n’écoutent plus d’album dans leur intégralité, ils consomment seulement un titre puis passent à un autre et ainsi de suite… D’ailleurs, on le voit bien, il n’y avait que des albums avant, on est ensuite passé sur un format EP et maintenant, il y a parfois ni l’un ni l’autre, seulement un single… C’est bien pour cela que l’on a fait un album direct (rires…).
Le mot de la fin !
Merci beaucoup pour cette interview, n’hésitez pas à vous abonner sur nos différentes pages afin de suivre notre actualité et, je l’espère, à très bientôt sur scène !
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