Qui êtes-vous ?
Je suis le guitariste du groupe, Jérémy. Nous sommes quatre garçons dans le vent d’ouest je dirais.
Pourquoi ce nom Food Fight ?
Le nom du groupe a, de mémoire, été relativement long à trouver. Antoine, notre bassiste, avait cette idée de nommer son nouveau groupe après un incroyable morceau des Village People : Food Fight. C’est ce qui est arrivé, on hésitait avec deux autres noms.
Quel a été votre parcours en musique pour les uns et les autres ?
Nous avons tous les quatre des parcours assez différents et même des expériences très différentes. Je commence par Adrien, notre chanteur, c’est pour lui son premier vrai groupe et il assure vraiment, il est d’ailleurs un de nos points forts à mon avis. Nico et Antoine, respectivement batterie et basse, sont ceux qui ont joué dans le plus de groupes et dans de multiples genres. Quant à moi, j’ai principalement chanté et joué de la guitare dans des projets plus confidentiels et agressifs.
Quand le groupe a-t-il commencé et à quelle occasion ?
On doit la naissance de Food Fight à Antoine et Adrien, qui ont d’ailleurs commencé à le créer avec un tout autre line up en tête, c’est vraiment leur bébé à la base. Moult aventures plus tard, j’ai rejoint le groupe après quelques pastis et un concert de Sleaford Mods. Enfin nous avons appelé Nico et ses fûts pour compléter le boys band.
Quelles étaient vos influences à la base du groupe ?
Comme je te le disais, l’idée originelle est vraiment claire et simple : Antoine et Adrien voulaient créer un groupe de powerpop, faire fi des modes, des injonctions, de quasi tout. Food Fight est donc assez établi : nous creuserons ce sillon. Bien entendu, nos influences personnelles varient de cette espèce de ligne éditoriale. Je suis par exemple friand de post punk, mon jeu de guitare ne sonnera, donc, jamais vraiment powerpop, mais c’est sans doute ça qui fait l’intérêt du groupe qui est un fait social avant toute chose.
Quelles ont été les dates de concerts importantes ?
Toutes, ce serait comme choisir entre ses enfants, ça ne se fait pas. Mais quand même, on doit dire qu’on a d’excellents souvenirs à Paimboeuf, petite bourgade portuaire où nous sommes chaque fois accueillis comme si on était les princes de la Loire. Il y en a d’autres bien sûr, des ratés aussi, mais chaque concert compte.
Etes-vous intégrés à une scène ?
On ne l’a pas cherché mais de fait, oui. Alvilda s’est par exemple monté en même temps que nous et nous sommes amis. Oh No ! It’s DIVA également, mais je pourrais t’en citer beaucoup d’autres : les Lullies, Teenage Hearts, Pogy & les Kéfars, etc. Il y a une émulation qui est en train de se passer et qu’on n’avait pas vue venir, c’est très excitant. Ce sont des groupes avec qui on joue, on tourne, on s’appelle, on s’entraide.
Vous avez enregistré combien de disques ?
Un seul, un 45 tours sorti chez SNAP ! Records à l’été 2021. La surprise de la rentrée étant la sortie de Nuits Blanches, une compilation qui sort chez Lollipop Records et qui est amorcée par l’inénarrable T-Boy des Lullies.
Qui compose et qui écrit les morceaux ?
Antoine compose, Adrien écrit les textes. C’est la formule qui revient le plus souvent.
Les textes : d’où vient l’inspiration ?
Alors je ne peux évidemment pas parler à la place de notre chanteur mais je peux donner quelques pistes. Adrien est un anglophone averti, complètement imbibé de la culture d’outre-manche et de son rock. Il y a vécu et a enseigné l’anglais de retour ici. Nous avons d’ailleurs bien du mal à faire des chœurs corrects à ses côtés tant son accent est au-dessus du notre (rires). Il évoque la politique anglaise, des histoires d’amour manquées, des conflits ou le fait de devoir se lever pour aller au turbin.
Comment se procurer vos disques ?
A nos concerts pardi ! Nous avons décidé de ne pas en vendre en ligne, sur Bandcamp par exemple, on laisse ce job au label et aux distros. C’est d’ailleurs notre deal : nous c’est les concerts, eux c’est le reste.
Peut-on espérer un album bientôt ?
Nous allons enregistrer notre premier véritable album à Brest cet hiver avec Jacky de Syndrome 81, la réponse est donc oui. Mais quand, cela dépendra des délais de pressage et d’un tas d’autres trucs.
Quels sont vos projets ?
Enchaîner les concerts, enregistrer un bon album et devenir des êtres humains improbables.
Y a-t-il des concerts prévus ?
Oui plusieurs : Nantes, Paimboeuf, Rennes, St Brieuc, Cap Fréhel, Volvic, Morlaix, Brest… et d’autres qui ne sont pas encore confirmés mais nous viendrons partout où l’on voudra bien de nous. Nous sommes gentils et propres, on se douche tous les jours en tournée, promis.
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