« Clap » de fin pour un Euro mémorable !

dimanche 10 juillet 2016, par Franck

Au moment où j’écris ces quelques lignes, la finale n’est encore jouée, pour autant je peux sans trop me tromper dire que ce championnat d’Europe des Nations est déjà un succès, et ce à plus d’un titre.

Bien évidemment je dirai un mot sur les deux équipes finalistes, mais attardons-nous sur ce qui a fait que même si vous n’êtes pas une ou un fan du ballon rond, vous vous êtes arrêtés sur une ou deux choses concernant cette compétition.

Nous sommes sur un site qui traite de musique, il semblait donc logique de vous faire revivre les différentes frasques des supporters irlandais. Sans conteste ils ont gagné le titre du meilleur public, que ce soit par leur gentillesse, leur fair-play, la dévotion à leur équipe, et surtout par ce chant en soutien à la police française au moment où celle-ci était confrontée à des grèves et des conflits.

https://www.youtube.com/watch?v=Gird4gm5ids

 

Vous remarquerez les deux fanions en arrière plan, oui oui ce sont bien ceux des deux finalistes. Hasard, superstitions, dieux du foot quand vous nous tenez...

 

Ensuite, et cela a marqué l’ensemble de la planète football, le fameux « clapping » des Islandais. Cette équipe qui fait partie des belles surprises de cet Euro, nous a en plus émerveillé par sa communion avec ses habitants venus l’encourager, et ce rite auquel ils se sont livré après chaque victoire, et même après la défaite contre l’équipe de France. Il était bien évident que le retour au pays se fêterait comme il se doit. Fiers jusqu’au bout les elfes !

 https://www.youtube.com/watch?v=mvB06hqumQA

Alors vous allez me dire, il serait peut-être temps de parler sport. Soit ! Mais point trop n’en faut ! Juste dire que nous n’étions pas beaucoup à avoir pronostiqué cette finale entre la France et le Portugal. Pour être tout à fait honnête j’avais mis l’Angleterre ou la France, mais les Vikings étant passés par-là, il n’y avait plus de doute possible. Quant aux Lusitaniens cela semblait évident de part leur saison et surtout leur envie de jouer sous leurs couleurs.

Bien entendu on a parlé de l’Allemagne de l’Italie, de l’Espagne même. D’aucuns ont même annoncé après avoir vu le premier match de la Croatie qu’elle pouvait être la surprise de l’Euro.
Que neni !

Les Allemands de part le tirage au sort tout comme les Italiens et les Espagnols avaient un tableau trop compliqué après une saison trop longue pour les joueurs dans leurs rangs. Il restait donc à la France de ne pas faillir lors de la demi-finale et de profiter -sans manquer de respect aux équipes- du niveau moyen produit par les nations rencontrées jusqu’au dernier carré. C’est chose faite, et donc fait logique, la France a battu l’Allemagne avec une fraicheur supérieure, et bien entendu la ferveur du public qui pour le coup était présente.

De l’autre côté, le Portugal, lui, devait faire attention à une équipe, la Belgique, mais là également les joueurs étaient fatigués et surtout, contrairement aux Lusitaniens, c’est une jeune génération qui n’a pas encore tout à fait l’habitude d’évoluer ensemble. Il ne fallait pas ensuite se rater contre, à mon avis, La Belle surprise de ce championnat, le Pays de Galles. L’équipe de Cristiano Ronaldo n’a pas failli.

Vous le voyez nous aurons donc droit à la finale logique, mais également parfaite. Pourquoi parfaite ? Car en plus de sacrer une équipe qui n’a rien gagné depuis quelques années, elle va certainement entrainé le sacre du meilleur joueur du monde. En effet au regard de la saison de Cristiano Ronaldo d’un côté et celle d’Antoine Griezmann d’un autre, une victoire à l’Euro assurerait quasi obligatoirement le Ballon d’Or à l’un des deux.

Vous l’avez compris que vous soyez amoureux de foot ou pas, dimanche soir il faudra être devant votre écran pour voir se dessiner un moment historique du sport en général.
Et comme un peu de chauvinisme ne fait pas de mal : Allez les Bleus !

 
P.S. Oui j’ai le droit d’en faire un je suis l’auteur de cet article, un petit encouragement également à CR7 ;)

Je vous retrouve bientôt pour d’autres chroniques « musico-sportives ».

 

Franck Layré-Cassou