Bad Losers : un concentré de Rock’n Roll

jeudi 13 mai 2021, par Franco Onweb

Au milieu des années 80, un groupe apparut sur le scène parisienne comme un ovni ! Cinq types au look « glam » qui jouaient ce rock’n roll que l’on aime tant. Patrick Eudeline avait écrit sur eux : « il suffit de croiser un de ces types dans la rue pour savoir qu’il joue dans un groupe de rock » et c’était vrai ! Les Bad Losers avaient tout : les morceaux, la classe et une énergie à revendre qui leur permettait d’écumer les clubs parisiens. Il y eut ensuite un album plein de chouettes morceaux et d’énergie, des tas de concerts et puis plus rien. Comme beaucoup les Bad Losers avaient jeté l’éponge : trop de folie, une vie à 100 à l’heure et peu de business avaient eu raison du groupe.

35 après son enregistrement, le label Twisted Soul Records a eu la bonne idée de ressortir le disque, agrémenté de 4 (splendides) titres inédits et trois titres live et maquettes : un pur moment de rock’n roll. Mister T.Jones, alias Thierry Jones, guitariste et compositeur principal des Bad Losers m’a raconté l’histoire du groupe, voici l’histoire d’un gang de rockers magnifiques 

Comment est né le groupe ?

Les Bad Losers sont nés à Toulon au début des années 80, dans le Var. C’était leur début en tant que Bad Losers, ils écumaient les scènes locales. Lorsque je les ai rencontrés à Paris au printemps 1983, ils avaient décidé de changer de formule. Ils faisaient du Rock Garage et même quelques titres en Français. Moi je les ai rencontrés au Gibus, par l’intermédiaire de Jim le chanteur de Wild Child. Je venais de Roanne et cherchais en tant que guitariste un groupe Rock. J’ai proposé de les rejoindre, la condition étant de faire un nouveau répertoire allant plutôt vers nos influences de l’époque comme The Rolling Stones, New York Dolls, le « Glam Rock » de T.Rex , Roxy Music, Mott the Hopple... Je composais les titres et Kenny le chanteur écrivait les textes. On s’est aussi inspiré des trucs de l’époque que nous écoutions à longueur de journées comme le Gun Club, The Only Ones, Generation X, MC5 ou les Stooges mais la base de cette nouvelle formule était clairement « Glam Rock » !

Droits réservés

(Bad Losers en 1985, Thierry Jones à l’extrême droite - Photo Richard Gillet)

Pourquoi le « Glam Rock » ?

Parce que en 1983, il n’y avait aucun groupe de Glam en France. Il y en avait en Finlande avec des gens comme Hanoï Rock, qui vont être important pour nous. Il y en avait en Angleterre les Dogs d’Amour avec qui nous avons partagé l’affiche à Lille pour le festival « Rencontre du 13e Type ». En 1983-1984 on était les seuls à faire ce type de musique en France. Cela a aidé à la notoriété du groupe.

Il y avait qui dans le groupe ?

Nous sommes une formation de 5 personnes, Kenny Silver dit « Feelgood » au chant, Lord Pearl, Sylvain à la basse, Sonny "Steel" Slowdown Marc à la batterie et Mister T.Jones moi à la guitare. Nous sommes 2 guitaristes, mais sur la pochette du CD 15 Titres et le vinyle qui sortira ensuite, nous sommes quatre. C’est un choix car il a eu beaucoup de changements avec nos guitaristes. Sur l’album c’est Jean Paul (N’Diago Pop) qui joue. Après quelques concerts avec nous, il est parti en Angleterre. 

Quels ont été les premiers concerts ?

On s’est rencontré au Gibus. On a fait ensuite quelques concerts comme des coups d’essais à « Palikao », le squat alternatif, « le Fahrenheit » et très vite on est retourné au Gibus. Notre premier concert important c’était là-bas en première partie des Désaxés en 1984. On a ensuite régulièrement joué au Gibus. On remplissait à chaque fois. Nous faisions des duplicatas d’invitations pour le concert du soir et Sylvain et Feelgood passaient leur journée à les distribuer aux filles les plus jolies qu’ils pouvaient croiser. A la fin nos concerts étaient beaucoup composés de filles. Laurence Romance d’ailleurs avait écrit quelque chose à ce sujet, forcément les garçons rappliquaient… (rires).

Tout de suite vous commencez à jouer vos compositions ?

On a attaqué les compositions en fonction de ce qu’on avait en tête ainsi que quelques reprises « I need you » des Kinks, une reprise de Mott The Hopple « One of the Boys » que l’on a mis ensuite sur l’album.

Qui composait et écrivait ?

Le chanteur Feelgood, a écrit tous les textes, et moi pour la musique sauf le morceau « Prostitution » qui est sur l’album et donc la partie « wha-wha » finale est de Jean-Paul.

Bon, on attaque sur le look ?

Ce look est arrivé dès 1983. Forte influence New York Dolls, il y avait des groupes qui cartonnaient dans ce style. J’ai commencé à écouter de la musique en 1972 grâce à mes cousins qui était plus âgés que moi : Alice Cooper, T Rex, Slade ! Le glitter quoi … Nous sommes allés chercher quelques fringues aux puces de Saint-Ouen. Sylvain a été acheté ses « plateforme boots » comme à l’époque 70s. On a pris des vestes en serpent … Le look glam de l’époque plus personne ne voulait s’habiller comme çà. Les fringues étaient pas chers sans compter les coiffures qui ont pris plus de temps à se développer (rires) !

Vous avez joué rapidement en province ?

Non, on a d’abord écumé tous les clubs de la capitale et c’est seulement après l’album en 1986 qu’on est parti jouer en province : Dijon, un festival à Roanne, ma ville d’origine, à Lille (avec Dogs d’Amour, Celibate Rifles et les Thugs), Dijon, Besançon … On a surtout fait pas mal de télévisions pour FR3 : Strasbourg, Nantes, Dijon en Live et en nationale pour l’émission Rock de l’époque  ….

Pourquoi ce nom Bad Losers ?

Ils sont arrivés à Paris avec ce nom, « les mauvais perdants ». Je ne sais pas trop pourquoi. Je suppose qu’avec le look et nos dégaines, comme on était pas mal embêté, nous étions de mauvais perdants : on défendait notre territoire (rires) !

Je croyais que c’était un hommage aux Heartbreakers le groupe de Johnny Thunders qui avait écrit « Born to lose » ?

Bien sûr il y a du Heartbreakers dans notre musique. Mes guitaristes fétiches étaient Keith Richard et Johnny Thunders mais on était plus proche des New York Dolls, son premier groupe en fait.

Vous avez eu beaucoup de guitaristes ?

On a fait des auditions et on est tombé sur Jean Paul, N’Diago Pop, qui a fait l’album avec nous et qui ensuite est parti vivre en Angleterre. On l’a remplacé par un guitariste anglais : Ian Grant qui nous a été envoyé par le groupe Dogs D’Amour. Il est resté deux ans à Paris avec nous. On l’a remplacé par Philippe Amar, un guitariste qui a joué avec beaucoup de monde ensuite à Paris.

Droits réservés

(Droits réservés)  

Il y a une salle à Paris qui est lié aux Bad Losers, c’est le New Moon !

Tout à fait, à l’époque il était dirigé par Éric Débris et Stéphane Guimont. Ils avaient le projet de faire venir Johnny Thunders et Stiv Bators au New Moon, ces deux habitaient Paris à l’époque. Ils voulaient que nous soyons leur backing band pour un soir. Un jour de mars 1987 Stéphane m’appelle à 9h du matin pour me demander si on était toujours ok pour le plan. Je lui dis bien sûr que oui. J’ai appelé tout le monde et on a répété toute la journée. Le soir il y a eu Johnny Thunders et Henri Paul, son acolyte de toujours, plus la rythmique des Bad Losers. La deuxième partie du concert c’était tout Bad Losers avec Stiv Bators et en plus Mickey Blow à l’harmonica, un titre est sur l’album à venir.

Vous y avez beaucoup joué au New Moon avant ?

De 1983 à 1987 on a beaucoup joué entre le Gibus et le New Moon. On passait régulièrement dans ces deux clubs. On avait nos cartes de musiciens au Gibus, on y faisait des Jams et des concerts. Au New Moon, c’était encore l’époque des Stripteaseuses, on adorait. On faisait un concert et il y avait un entracte avec les Stripteaseuses. A la fin de la deuxième partie de notre concert, elles remontaient sur scène et c’était génial pour nous, très Glam rock (rires) !

Droits réservés

(Bad Losers en 1985 - Photo Lydie Martin) 

On attaque sur l’album ? 

On a envoyé nos premières démos en K7 aux labels de l’époque. GMG furent les plus enthousiastes Ils avaient une boutique de disques Rue de Vaugirard à Paris, « l’Evasion ». Ils voulaient nous signer pour un album et se chargeaient de nous trouver un producteur. Ils nous ont proposé Dave Goodman qui était le sonorisateur des Sex Pistols et a réalisé leurs premières démos et l’ensemble de leurs concerts.

C’est super !

Il nous a enregistré et mixé. Il était le réalisateur artistique. il a fait le son du disque en suivant nos envies et nos arrangements ! C’est rare ce genre de personnes. On a enregistré dans son studio à côté de Londres et mixage/mastering à Abbey Road.

Il est sorti quand l’album ?

Début 1986, il y avait huit titres, dont la reprise de Mott the Hopple « One of the Boys ».

Vous avez eu énormément de presse ?

Ça a plutôt bien fonctionné ! On a vendu pas mal de disques pour l’époque. On a eu des articles de Gilles Riberolles, Laurence Romance et Patrick Eudeline. Le disque est sorti en Espagne et en Angleterre.

Et là vous commencez à beaucoup tourner ?

On était sur les rails, donc on jouait tant qu’on pouvait On a été appelés sur des télévisions nationales et régionales. A Dijon on avait joué deux morceaux en direct sur FR3 et le soir même on jouait sur une péniche pleine à craquer ! Les gens ont vu des mecs qui jouaient du Rock’n’Roll avec un look incroyable et ils sont venus (rires).

Vous avez joué à l’étranger ?

En 1987 on est allé jouer à Londres dans un pub le Sir Georges Robey. Il y avait Steve Hooker et les Dogs d’Amour étaient là, c’étaient nos cousins.

Vous avez joué ailleurs en Europe ?

Non, pourtant on a eu un très bel article dans « Ruta 66 » en Espagne, très élogieux, notamment avec notre reprise de Mott The Hopple. Pour l’anecdote, l’entourage de Ian Hunter avait découvert notre version de « One of the boys » l’avait trouvé superbe, ça fait plaisir et c’est très flatteur !

Mais vous étiez trop rock roll pour l’époque : il y avait les alternos et de l’autre la pop/ rock française. Vous étiez les seuls à faire cette musique à l’époque en France. Ça a dû être compliqué  ?

C’était difficile effectivement parce qu’entre les groupes « alternatifs » qui nous trouvaient bizarres (rires) et puis le rock chanté en Français de l’autre, nous étions complétement considérés à part. Les seuls dont nous nous sentions assez proches, c’était Wild Child. On était aussi plus proche de l’Angleterre que de la France.

A New York dans les clubs vous auriez été mythiques ?

On s’est posé la question de déménager en Angleterre et puis pour des raisons personnelles et familiales, cela ne s’est pas fait ! Jouer au CBGB’s de New York aurait été un beau rêve

Vous allez ensuite enregistrer un quatre titres avec des cuivres qui ne sortira jamais et qu’on retrouve sur cette réédition ?

On s’est fait plaisir dessus ! Cet enregistrement s’est passé un an exactement après le premier album, toujours avec Dave Goodman. Ces 4 titres devaient être sur un deuxième album. On a enregistré ces quatre titres comme démos. On a fait la tournée des labels, y compris des Majors. Pour l’anecdote ils voulaient qu’on chante en Français. Je sais qu’ils ont dit ça a beaucoup de groupes, voir tous ! (Rires) Ces 4 titres ne sont en effet jamais sortis jusqu’à cette réédition « Southern Style » CD et sur le Maxi vinyle qui suivra

Pourquoi les quatre titres ne sont pas sortis ?

On cherchait un label plus costaud que GMG et qui serait ok pour sortir un deuxième album. On avait eu un certain succès et on voulait aller plus loin. Ces titres ne sont pas sortis parce que nous attendions la bonne occasion pour le faire et en 1988, le groupe s’est séparé et donc ils ne sont jamais sortis. Les titres étaient dans les mains de la personne qui avait produit financièrement l’enregistrement. Il a gardé les bandes jusqu’à la ressortie de notre album. Il y aura 15 titres, dont le premier album, ces quatre titres inédits et trois raretés : une démo de « I’m Wating for my man », « One of the boys » enregistré live au Gibus en premier partie de The Cherry Bombz (2 membres de Hanoï Rocks, le bassiste des Lords of the new Church, le 1er batteur de Clash). On est présenté sur scène par Nasty Suicide ( Hanoï Rocks) en finlandais et en anglais.

On a l’impression que la séparation était inévitable : vous étiez à fond ?

C’est un peu la formule des New York Dolls « Too fast to live, too young to die ». Ça a été rapide et intense : on a composé rapidement, on a joué rapidement, on a été signé rapidement et on a sorti un disque rapidement. On a brulé nos étapes en quelques années. Arrivé fin 1987, début 1987 le groupe a commencé à stagner, on n’évoluait pas, on a décidé d’arrêter !

Tu penses que vous ne pouviez pas aller plus loin ?

En France oui !

 

Droits réservés

(Feelgood et Mister T.Jones en concert au théatre Ruttebeuf de Clichy- Photo Philippe Boissel) 

C’est là que vous vous êtes posé la question de partir en Angleterre ?

Oui, on y a pensé et puis on n’a pas pu le faire. Les méthodes d’enregistrements avaient changé : c’était le début du « Home-studio ». Je me suis acheté des claviers, des boites à rythmes… J’avais un orchestre symphonique dans mon ordinateur (rires).

Tu n’as pas eu des regrets par rapport au groupe ?

Non, on a tout donné dans cette période et quand on a vu que cela stagnait, qu’on n’avait pas de retour plus important qu’espéré en France on a arrêté. Mais j’ai vraiment aucuns remords, aucuns regrets : on a tout donné. On a été à fond, jusqu’à notre look.

On a l’impression que vous étiez un gang ?

On était un gang parce que nous n’avions pas de groupes « frères » à Paris. Il y avait nos cousins les Jet Boys, mais leur style était différent.

Vous étiez potes avec Johnny Thunders et Stiv Bators ?

Oui, bien sûr, Stiv est sur le Cd ! C’était la fameuse soirée au New Moon, la deuxième partie de la soirée. J’étais dans les loges avec lui, juste avant, et on a préparé une liste de titres, principalement des Rolling Stones et des New York Dolls que nous avions répété le jour même.

 Vous avez continué la musique ?

J’ai fait de la musique chez moi pour de la publicité. Au début des années 90 j’ai fait de la musique électronique en duo « Moog/ Spectral ». On a signé sur un label anglais et on a joué un peu partout. Au début des années 2000, j’ai repris la guitare. J’ai croisé Gérald (Coulondre Ndlr) qui m’a proposé de l’accompagner dans le backing band de Chris Wilson pour un concert en Bretagne et là j’ai rencontré Rudy (Serairi Ndlr) pour la première fois. Comme ça tournait super bien, on a décidé de continuer et cela a donné The Jones.

Droits réservés

(Thierry Jones en 2017 - Photo Eric Guyot)

Et les autres ?

Feelgood a fait « Ciao Manhattan », il a sorti quelques disques. Il est maintenant plus dans la réalisation artistique et a un projet solo. Sylvain, le bassiste, est parti après l’album à Saint Martin et puis il est revenu à Toulon. Il a complétement changé de vie. Marc le batteur est resté jusqu’au bout et ensuite est reparti à Toulon. Jean Paul a fait une tournée assez importante avec les Chihuahua et il est parti en Angleterre. Il est décédé en 2003.

Ça te tenait vraiment à cœur de ressortir cet album !

Oui, ça fait un moment qu’on travaille dessus ! Il y a des fans des Bad Losers qui me demandaient régulièrement quand l’album allait ressortir, ne serait-ce qu’en numérique. Il fallait trouver la bonne personne et le financement pour revenir en studio pour un nouveau mastering, presser un cd 15 titres, un maxi vinyle, faire de la promo avec une attachée de presse.

C’est très réussi ?

Oui, l’objet est beau avec tous ces titres, un poster, un texte de Patrick Eudeline … J’ai une page Facebook sur les Bad Losers et à partir de là j’ai retrouvé pleins de fans. : https://www.facebook.com/groups/BadLosers

Cela sort sur « Twisted Soul Records ».

C’est le label d’un ami et grand admirateur du groupe, Thierry Baron, qui a monté une structure pour ressortir notre disque et aussi un album de Wild Child. Il a fait les choses très bien et je suis ravis.

Dans le cadre de votre promotion, il y a un truc très bien : des artistes vont reprendre les Bad Losers !

Oui, c’est une idée dont j’ai pris l’initiative. J’ai demandé à des amis, qui aiment Bad Losers, de reprendre des titres. Il y a déjà eu Delaney Blue. (George est un ami qui a dit oui tout de suite), il va y avoir Herve Zerrouk (Ex Désaxés Ndlr), Marc Minelli, un ami Suisse avec qui j’ai joué. Steve Hooker prépare aussi quelque chose que j’attends avec impatience, le bassiste des Boys, Daniel Jeanrenaud Kingsnakes et d’autres au Japon. Ils vont tous reprendre un morceau de leur choix qui est sur le disque.

Bon il y a la question : peut-on espérer revoir les Bad Losers sur une scène ?

Il est prévu une « Released Party » avec des projections de photos inédites, des écoutes et peut être un show case mais sans le groupe d’origine. Feelgood et moi on sera à côté sur scène …. On nous a souvent posé la question mais c’est impossible de remonter le groupe de l’époque. On va voir ce que nous allons faire …

Ça t’inspire quoi ce groupe qui a été un Ovni dans le rock Français des années 80 ?

C’est clair que les seuls groupes avec lesquels on peut nous comparer ce sont les Frenchies ou les Variations mais eux, ce sont plutôt nos grand-frères. Ils existaient dans les années 70. J’ai un regard sur le passé qui est personnel : j’ai fait des choses et c’est passé ! Ça a été très important pour moi, c’était une époque de liberté, il y avait des gens aux concerts, on vendait des vinyles… Je suis passé à autre chose… Maintenant je suis sur les Jones. Mes goûts musicaux ont aussi évolué même si je trouve toujours autant de plaisir à écouter le groupe !

Tu ne regrettes rien ?

Non, on fait une musique à l’époque qu’on voulait faire, on était à fond …

Droits réservés

(photo Richard Gillet) 

Tu veux dire quoi pour la fin ?

La sortie de l’album, sous un format complet et enrichi de photos, poster et un magnifique texte de Patrick (Eudeline), va permettre à des gens de nous découvrir et ceux qui nous connaissaient de découvrir d’autres morceaux ! Il sera distribué par Disques DOM-FORLANE. On est en train de voir à l’étranger notamment au Japon, où le groupe a un certain succès. On le trouvera en boutiques ou directement sur la page du distributeur

https://www.domdisques.com/variete/6239-southern-style-3770020131011.html

D’habitude on demande aux gens quel disque ils donneraient à un enfant pour lui faire découvrir la musique mais là est ce que ce n’est pas le disque parfait pour ça ? Il y a tout dedans : la musique, un look, une histoire …

Moi avec les enfants je commencerais par de vieux Rolling Stones ou du Blues, mais ensuite pour découvrir le rock, les Bad Losers c’est bien : c’est un concentré de Rock’n’Roll !

 

Bad Losers : Southern Style - Twisted Soul Records 

https://www.facebook.com/groups/BadLosers

https://twisted-soul-records.com/

 https://www.domdisques.com/variete/6239-southern-style-3770020131011.html