Jack Art : Rencontre avec un Outsider !

lundi 28 septembre 2020, par Franco Onweb

Chanteur et musicien, Jack Art a sorti au printemps dernier, un album splendide pleins de chansons, de mélodies, avec ce bon vieux blues qui fait toujours du bien. « The Outsiders », c’est le nom de ce disque, déborde de bonne humeur et il est devenu un compagnon d’écoute régulier !

Au moment où sort son nouveau clip, « Sunday Morning », Jack Art a répondu à quelques questions pour donner des précisions sur ce disque et sa carrière.

Peux-tu te présenter ?

Je suis ce que les anglo-saxons appellent un singer-songwriter, parisien d’adoption, originaire de Champagne.

Droits réservés

(Droits réservés) 

Comment la musique est entrée dans ta vie ?

Je suis issu d’une famille de musiciens classiques non-professionnels. J’ai commencé le piano classique à 5 ans et le chant vers 8 ans. J’ai balancé les partitions à 17 ans pour m’acheter une guitare.

Quelles étaient tes influences à la base ?

J’ai toujours été un grand fan de rock (AC/DC, Who, Beatles, Stones, Clapton…) et ensuite il y a eu la déferlante Springsteen en 85 et de là, la découverte des grands songwriters américains (Dylan, Tom Petty, Jackson Browne, Neil Young, Elliott Murphy…).

Quel a été ton parcours en musique ?

Plusieurs groupes à Reims quand j’étais étudiant puis à Londres où j’ai vécu 3 ans. Ensuite Dust, un power trio avec lequel j’ai écumé tous les bars, pubs et petites salles en région parisienne et en Province pendant 12 ans à partir du milieu des années 90. Nous avons sorti un album, « Different Roads », avec 11 titres originaux. L’album autoproduit était en vente à la FNAC, nous avions même notre nom au milieu des grands, entre les Doors et Dylan ! Ensuite un gros break complet de plusieurs années. Et à partir de 2012, un retour progressif à la musique avec différents groupes éphémères. Je me suis remis à écrire et ai formé The Jack Art Band en 2015. En 2017, nous avons sorti « The Life And Times Of Candy Rose », un concept album qui a été bien accueilli par la critique (3.5 étoiles sur Rolling Stone entre autres).

Comment cela se passe sur scène ?

La scène est mon élément naturel. J’ai dû faire environ 400 concerts dans ma vie, toutes formations confondues. J’ai besoin de cet échange permanent avec le public. J’ai pris goût depuis 1 an et demi à l’exercice en solitaire. Un plaisir très différent de la performance en groupe mais tout aussi enthousiasmant.

https://www.youtube.com/watch?v=I0j5jsjck5w

Tu sors un album « The Outsider » : il a été fait où, avec qui et quand ?

L’album a été réalisé en à peine 4 mois. Les titres, à l’exception de 3 d’entre eux qui existaient déjà, ont été écrits à New York en Novembre dernier, puis enregistrées, mixées et masterisées début Janvier au Studio Garage à Paris par Bernard Natier (Montreux Jazz Festival, Les Innocents, Oberkampf, Les Rita Mitsouko, Genesis…) . Mon ami Daniel Abecassis (ABK6, The Daniels) a été l’inspirateur de ce projet solo et d’une grande assistance pendant toute la production.

Pourquoi ce titre ?

L’histoire de ma vie…

Peux-tu-nous décrire le disque ?

C’est un album très personnel et intimiste. Acoustique, avec uniquement guitare et piano comme instruments principaux et harmonica et « steel guitar » sur quelques titres.

Pourquoi l’anglais ?

L’anglais est ma langue artistique naturelle. J’ai toujours chanté, puis ensuite écrit en anglais.

C’est toi qui a tout composé et tout écrit ?

Oui

Y a-t-il des invités sur l’album ? Si oui qui et sur quel titre ?

Daniel Abecassis : Guitar sur “House by the Sea”, choeurs sur “Only Time Will Tell”, “Providence Laugh” et “The Man on the Train”, Gilles Fegeant : Steel guitar sur “Sunday Morning”,” NJ” et “The Man on the Train”, Pablo Jacquart (mon fils) : Piano sur “The Craftsman”, choeurs sur “Chin up Sally”, “Only Time Will Tell”, “Providence Laugh” et “The Man on the Train”, Fulvio Severino (mon plus vieil ami et premier partenaire musical) : Harmonica sur « Providence Laugh ».

Droits réservés

(Droits réservés) 

Les textes : d’où vient l’inspiration ?

A la différence du précédent album avec The Jack Art Band, où un concept liait les chansons, il s’agit ici soit de chansons sur des sujets très personnels (The Outsider, We’ll Always Have Paris…), des lieux ou des gens que j’ai croisés et qui m’ont profondément marqué (House by the Sea, Providence Laugh…) ou encore de courtes histoires de personnages fictifs, fruits de mon imagination et d’une certaine réalité (Chin up Sally, The Man on the Train…).

Comment se procurer le disque ?

En format physique et digital, directement sur mon site : www.jackartmusic.com/store

Disponible aussi sur toutes les plateformes de streaming : http://hyperurl.co/The-Outsider

Quels sont tes projets ?

Promouvoir l’album ! En France et à l’étranger. Et continuer d’écrire pour la suite, qui sera certainement plus électrique.

Y a-t-il des concerts prévus ?

J’espère …dès la fin de cette période étrange : des concerts en France et à l’étranger.

Ton opinion sur internet et les réseaux sociaux ?

Un moyen formidable pour tous les créateurs et artistes indépendants pour se faire connaître.

Le mot de la fin ?

Il y a une chanson sur The Outsider qui s’intitule The Craftsman (l’artisan). C’est comme ça que je me considère. Ecrire des chansons, les enregistrer et les jouer, en espérant toucher les gens qui les écoutent, leur transmettre toutes mes émotions liées à la chanson. C’est peut-être un cliché, mais c’est mon obsession.

 https://www.youtube.com/watch?v=OfIcjjInAzc

http://www.jackartmusic.com/"&...
https://www.facebook.com/TheJackArtBand/
https://www.instagram.com/jackartso...